Notre carnet de voyage d'éternels voyageurs

Les « tops » de pat

Pour suivre Nat dans ses écritures, j’évoquerai en premier les sujets qu’elle a mis sur le tapis.

Commençons par les « topes » (pronunciar: les topesse)

Nous en avions fait l’expérience dans nos bus péruviens il y a 2 ans, mais à l’époque je ne conduisais pas! Aujourd’hui j’expérimente plein pot cette maudite mais géniale invention: le gendarme couché mexicain.

Inventés pour ralentir les voitures, en fait ils mettent à l’épreuve les passagers, la voiture et souvent les 2 car ils sont « gratinés ».

Ne pas confondre « vibratores » et « topes ». Le but final étant cependant le même, les vibratores portent leur nom: ca vous secoue comme à l’entrée d’un péage d’autoroute français, cool quoi!!

Par contre le « topes », c’est n’importe quoi. Je hais les topes pour en avoir fait plusieurs fois la malencontreuse expérience ; c’est « Aïe-Aïe! PatNat » et « Aïe-Aïe! la toto ». Au 3° topes vous êtes guéri, à défaut d’être aguerri!!. On s’y attend car ils sont à l’entrée des villes et un peu partout à l’intérieur, mais 1 fois sur 5 on ne le voit pas venir, et cette fois c’est le jackpot!!

Ces messieurs les « ingénieux » de la DDE sont les rois de l’invention des topes: les étroits mais très hauts, les zones surélevées à la hauteur du trottoir (.passage piéton), 2 topes l’un après l’autre; le pire, la barrière de boules métalliques et, cadeau de l’ingénieur sadique, la « 2 séries de boules ». Les cyclistes doivent même parfois mettre pied à terre.


Mercredi prochain, nous revenons pour quelques temps dans le rang et une nocturne de 12 h de bus nous attend. Nous redoutons déjà les hoquets de la nuit!

Les Mexicains craignent encore plus que nous ces obstacles car, pour eux, en louper un seul c’est retrouver leur poubelle en stribil (pièces détachées en breton) sur le macadam.

Que les français n’ont-ils encore adapté ce système, qui économiserait les panneaux de limitation…et les PV, car je n’ai jamais vu un gendarme « debout » se faire obéir de si belle façon.

Passons dans

les sites Mayas

Les grandes pyramides, pièces maitresses de chaque site, s’élèvent entre 30 et 40 mètres et comportent des escaliers à pic. Chaque marche ne mesure pas plus de 23 à 25 cm. de large. Et pourquoi ??

Pour monter + raide bien sur, mais surtout parce que les prêtres et autres escaladeurs devaient grimper en crabe car nul n’était autorisé à faire face au dieu, là-haut perché, ni à lui tourner le dos!.


Ces escalades sont parfois des épreuves, surtout en cas de chaleur, mais hors le site de Ek Balam où nous avons pu grimper, ce sport est désormais interdit grâce à un génial imbécile d’américain qui a fait le malin en se prenant les pieds dans le tapis et s’y est retrouvé (…au tapis)complètement mort!!

Résultat: personne ne peut plus monter et les photos sont exemptes de toute pollution humaine. C’est beaucoup mieux ainsi.

Enfin parlons du

Jeu de pelote.

Sur chaque site il y a un, ou plusieurs, terrains de pelote. Le plus beau que nous ayons vu est celui de Chichen-Itza.

La plèbe n’avait pas le droit au ticket d’entrée, mais seuls les Sacerdotes (prêtres) et autres « persona-grata ».

Mais parlons des règles..

On ne vient pas sur le green pour se peloter, mais bien pour se mettre en face d’une équipe adverse de 7 sportifs qui doivent, à l’aide des seuls têtes, hanches ou coudes, envoyer une balle dans les anneaux en pierre situés de chaque coté du terrain. Assez sportif déjà quand on voit l’architecture des lieux, mais là n’est pas le problème..

On ne change pas une équipe qui gagne? Pourtant ici oui, de force! car le cadeau du vainqueur c’est… « couper cabèche!» (sic). Il parait que c’est un honneur.

On aurait pu penser que c’était le perdant qui la perdrait, la tête et son équipe qui serait exécutée, salaire logique du looser. Eh non! Pour ne pas offenser les dieux en leur offrant des vieilles carnes, on leur servait la tête du capitaine gagnant.

Pour partager avec nous cette récente culture, voici les photos du terrain …et du bas-relief (expressif, non?)du monument aux morts où l’on a retrouvé les « cabessas ».



Inutile de préciser que pour jouer à la pelote il valait mieux avoir la tête sur les épaules, sinon c’est que l’on était déjà au faîte de la gloire, c’est-à-dire .. au funérarium!

Au final et pour dire la vérité, il semble que cette hypothèse ne serait pas la plus crédible et resterait à confirmer, mais définitivement c’est la version qui me plait le mieux pour l’instant. Pourvu qu’ils ne découvrent pas une autre vérité!

A bientôt.

Pat

 

Merida …je t’aime !

Nous avons passé le week-end dans une ville où il fait bon de vivre: à Merida tous les WE c’est la fête. Tout le centre devient pietonnié, les tables des restos sortent dans la rue et surtout chacun a son orchestre de salsa ( j’en connais un qui serai heureux, n’est-ce pas Mayeul ?). Le samedi déjà nous étions impressionnés par cette ambiance de fête, mais alors le dimanche complètement héberlués par cette foule dansant à tous les coins de rue. Le Zocalo ( Plaza des armas mexicaine) était noir de danseurs, de tous âges et déchainés, mais vous imaginez bien lesquels étaient les plus excités… Pat et Nat qui s’en sont donnés bien sur à cœur joie !!!

Mais Mérida n’est pas seulement une ville de fêtes, mais aussi et surtout une capitale culturelle: les festivals, concerts et théatres se succèdent et le programme de cette ville de 1 million d’habitant nous a stupéfiés. Nous avons eu la chance d’assister à un spectacle époustouflant d’une troupe espagnole de…flamenco. Dieu que c’était beau, quels danseurs (surtout lui). Pendant ce temps, dans une autre rue les gens faisaient la queue pour un festival d’Almodovar. De plus la municipalité a l’intelligence d’offrir tout cela gratuitement, en pensant aussi aux enfants, et c’est ainsi que Mérida est devenue une ville très touristique, surtout le WE, alors qu’elle n’offre pas de monuments extraordinaires.


Moi j’aimerais bien vivre et danser à Mérida, mais ce que je préférerais, c’est que la SALSA vienne à RE.

PS: En plus on avait trouvé l’hôtel « Trinidad Galeria »:un « musée de l’art contemporain», dixit «art nexus » de 1993 ….bref un garage aménagé avec toutes les vieilleries et kitscheries du Mexique…complètement fol dingue…mais avec une piscine rien que pour nous !!

Nat …. qui se débrouille de mieux en mieux avec l’ ASSUS

Il y a 4 commentaires

  1. le morhedec dit :

    les topesses ,au Mexique c’est fait pour ralentir et au Guatémala ils ont trouvé un truc encore plus efficace le long des routes ce sont les topless Pat dépeches-toi dy aller

  2. Laurelie dit :

    Salut les parents,

    Pour ma part la conduite parisienne doit parfois ressembler à celle Mexicaine… mais j’imagine Paris et sa banlieue envahit de gendarme… couché ! Horreur ! 🙂

    Par contre je suis d’accord à 100 % pour le garage musée avec piscine ! 🙂

    Bonne continuation dans votre périple…
    On vous embrasse,

    2E+L
    Votre fille et ses hommes

  3. laurence Salou dit :

    Merci pour toutes ces nouvelles passionnantes, c’est très tentant votre petite affaire les cocos…ça me plaît bien….Gros bisous.Laurence

    • PatetNat dit :

      Entout cas nous avons eu un coup de coeur pour les fêtes religieuses du Chiapas que nous allons bientôt vous faire partager aussi.
      on vous embrasse les nantais

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